Marché européen
Peu d’évolution sur le marché des céréales avec une consolidation des cours sur les niveaux actuels. La sortie de l’hiver va permettre de mieux mesurer quel aura été l’impact de l’hiver sur l’état des cultures, principalement sur le bassin mer Noire. Si en Ukraine il semble que cet état soit satisfaisant, le doute subsiste encore sur la région centrale de Russie. L’origine France en blé reste non compétitive notamment face à ses voisins européens
Sur la scène internationale, la Chine pour le deuxième jour consécutif a contractualisé un important volume de maïs origine USA pour 1.224 million de tonnes hier. L’Algérie est aux achats pour 40 000 t d’orge fourragère. La Tunisie a lancé quant à elle un appel d’offres pour 42 000 t de blé dur, 117 000 t de blé tendre et 75 000 t d’orge fourragère.
Ce sont les cours des oléagineux qui s’affichaient en net repli hier après avoir atteint des niveaux record fin de semaine dernière. Ainsi le repli des cours du canola tout comme du soja pèse sur le colza, tant en récolte 2020 que 2021. Le palme cède également du terrain dans un contexte de stocks de pétrole aux USA en hausse cette semaine.
Le dollar cède un peu de terrain à 1.1960 contre euro et 73.80 contre rouble. Le pétrole évolue peu à 64.20 usd/baril su New York.
Marché américain
Des pluies bénéfiques sont intervenues et devraient se poursuivre notamment sur le Kansas ce qui pèse sur les cours sur Chicago.
Le maïs bénéficie du soutien des deux récents contrats, portant chacun sur plus de 1 million de tonnes, réalisés avec la Chine. Des pluies bénéfiques sur l’Argentine viennent toutefois limiter l’impact haussier. Sur le Brésil, les craintes restent d’actualité sur les semis de maïs avec des pluies toujours d’actualité.
Le ministre de l’Agriculture argentin communiquait hier sur les ventes de soja déjà réalisées par les agriculteurs à 11.89 millions de tonnes sur une récolte à venir estimée à 45 millions.
Les fonds se montraient hier nets acheteurs pour 2 500 lots de mais et nets vendeurs pour 5 500 lots de soja et 4 500 lots de blé.
Marché mer Noire
Alors que Moscou maintient le doute quant à une éventuelle levée de la taxe flottante sur les exports de blé pour la saison à venir, le ministère de l’Agriculture communique sur des conditions de cultures d’hiver moins bonnes que l’an passé. Sur la base des données des organes régionaux de gestion du complexe agro-industriel, près d'un quart des récoltes sont dans un état insatisfaisant. Le ministère précise que la situation pourrait s'améliorer après la fonte des neiges, selon le Département. A l'heure actuelle, 76,5 % des récoltes sont dans un état bon à satisfaisant.
Les évaluations proposées par Roshydromet (organe météorologique) sont plus optimistes, indiquant un pourcentage de 7-9 % de cultures en mauvaises conditions.