Marché européen
Indécision sur les marchés des matières premières agricoles, en particulier sur le blé européen. Ce dernier a tenté de s’éloigner de la zone des 200 €/t sur l’échéance de Septembre, mais sans véritable succès. La semaine s’inscrit ainsi sous le signe de l’hésitation, dans un contexte marqué par un manque de nouveaux éléments, notamment en raison de l’absence de publications significatives.
Sur le plan géopolitique, l’incertitude demeure forte, notamment en Ukraine et en Russie, où la réunion entre les deux protagonistes a été éclipsée par les récents événements militaires. La tension reste palpable, ce qui pourrait inciter certains opérateurs financiers à alléger une partie de leur position nette vendeuse. Par ailleurs, quelques inquiétudes émergent concernant la sécheresse dans certaines régions d’Ukraine et de Russie. Toutefois, cela ne semble pas suffisant, à ce stade, pour compromettre un bilan en blé qui s’annonce globalement confortable.
Sur la scène internationale, on note un nouvel appel d’offres du Bangladesh pour l’achat de blé.
Sur le plan macroéconomique, la parité euro/dollar reste au-dessus de 1,14, ce qui pénalise la compétitivité des offres européennes.
Marché américain
Les céréales américaines évoluaient dans le vert en ce milieu de semaine. Les nouveaux éléments sont rares, mais la moindre contrariété est rapidement rachetée par les fonds, qui conservent une position nette vendeuse. C’est notamment le cas des précipitations attendues sur les zones de blé dur d’hiver (HRW), qui entretiennent l’incertitude quant à la qualité de la récolte.
Par ailleurs, l’échange téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine s’est conclu sur un constat d’échec concernant la possibilité d’une paix à court terme, ce qui ajoute un facteur d’instabilité supplémentaire.
Du côté des échanges, l’attention se porte sur les ventes à l’export, alors que la dynamique américaine s’annonce particulièrement favorable pour la nouvelle campagne. Grâce à une compétitivité accrue et en anticipation d’éventuelles taxes, le blé américain suscite une forte demande.
Quant au soja, il peine à trouver une direction claire et reste enfermé dans un canal étroit, faute de nouveaux catalyseurs. Les conditions de culture aux États-Unis ne suscitent pas d’inquiétude, et les volumes abondants au Brésil limitent les perspectives de hausse à court terme.
Marché mer Noire
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