Marché européen

Peu d’évolution sur les céréales hier dans un marché qui cherche à consolider après avoir testé cette semaine les plus hauts historiques en euro. En dollar le marché garde un potentiel de hausse sur la base des prix historiques.

Le rebond des cas de covid dans le monde inquiète les opérateurs avec un rebond de l’activité économique qui pourrait de ce fait être mis à mal si la pandémie venait à reprendre.

La FAO affiche des prix alimentaires au plus haut depuis 10 ans, depuis juillet 2011. Ainsi, elle estime la production mondiale de céréales à 2.793 milliards de tonnes contre 2.8 milliards estimés le mois dernier. Le marché est en déséquilibre cette année avec une demande supérieure à l’offre, ne laissant aucune place à un quelconque incident climatique pour l’an prochain.

En Argentine, les pluies bénéfiques permettent à la Bourse de Buenos Aires d’afficher son optimisme quant à la prochaine récolte de blé estimée à 19.8 millions de tonnes, celle de maïs à 55 millions et celle de soja à 44 millions.

Sur la scène internationale, les USA ont vendu 100 000 t de soja à l’Egypte. En Chine, les autorités tentent de rassurer la population sur une pénurie de certains produits alimentaires après avoir invité la population à constituer des stocks.

Les cours du maïs continuent de trouver du soutien dans le retard des chantiers de récolte, notamment avec des difficultés de logistique et de séchage des grains.

Les cours du palme cèdent du terrain ce matin sur Kuala Lumpur dans un contexte d’anticipation de révision à la hausse des stocks sur novembre dans le rapport qui sera publié semaine prochaine le 10 novembre. Dans le sillage du canola également, le colza cédait du terrain hier en clôture.

Le pétrole fléchit à 79.60 usd/baril ce matin sur New York et le dollar se raffermit à 1.1560 contre euro et 71.60 contre rouble. Les pays membres de l’Opep ont refusé d’augmenter leur production au-delà des 400 000 barils /j à compter de décembre comme convenu. Cependant les pays consommateurs pourraient décider de puiser dans leurs réserves afin de limiter la hausse des cours. C’est dans ce contexte que le marché fléchit légèrement ce matin.

Marché américain

Séance de baisse sur Chicago ce jeudi avec des anticipations de révisions à la hausse de la production américaine en soja et maïs qui seraient publiées mardi prochain dans le rapport USDA.

En préouverture cependant, le marché reprend un peu de couleurs, notamment en blé et à la faveur d’export sales cette semaine publiés sur le haut de la fourchette des attentes des traders. En blé, les export sales s’affichent cette semaine à 400 100 tonnes, en maïs à 1.224 million de tonne et en soja à 1.864 million.

Selon l’USDA, la Chine pourrait importer cette année 101 millions de tonnes de soja au-delà du record de la saison précédente avec 99.8 millions de tonnes. Toujours selon l’USDA, l’Inde pourrait exporter cette année 5 millions de tonnes de blé.

Les fonds se montraient nets vendeurs hier pour 5 000 lots de maïs, 15 500 lots de soja et 4 500 lots de blé.

Marché mer Noire

Sur le bassin mer Noire, c’est toujours le déficit hydrique qui suscite des inquiétudes dans la réalisation des semis d’automne tant en Ukraine qu’en Russie.

Malgré cela, les cours des céréales cédaient un peu de terrain hier dans le sillage des autres places.

 A noter une nette résurgence des cas de covid dans cette région, avec notamment une situation des plus inquiétantes en Russie.