Marché européen
Les marchés affichaient une nette hausse hier, tous produits dans un contexte de demande à l’international qui reste soutenue et dans le sillage de Chicago qui bénéficie d’une baisse du dollar. Ce dernier s’affiche ce matin à 1.1820 contre euro et 77.40 contre rouble. Le pétrole quant à lui évolue peu à 37.80 usd/baril sur New York. Cependant la demande sur l’or noir pourrait être affectée par l’expansion forte du covid dans le monde, à l’exception principalement de la Chine.
Sur la scène internationale, l’Egypte a acheté 300 000 t de blé origine russe, les offres françaises étant proches et moins chères en Fob mais très légèrement plus élevées en rendu Egypte compte tenu du surcout du fret. Ce sont 180 000 t qui ont été contractualisées pour chargement dernière quinzaine décembre et 120 000 t entre le 8 et le 18 janvier. On notera également la vente de 106 000 t de sorgho par les USA à la Chine. L’Arabie Saoudite a lance également lancé un appel d’offre pour 600 000 t de blé de qualité hard pour livraison février/mars.
L’orge fourragère trouve toujours du soutien dans la demande chinoise principalement et de par son intérêt dans la formulation par les FABS au regard de la fermeté des cours du maïs.
Le maïs bénéficie d’une très forte demande sur la scène internationale à l’image de la Chine qui pourrait importer près de 25 millions de tonnes cette année selon les analystes d’Agritel, alors que l’USDA affichait encore dans ses derniers bilans des importations de seulement 7 millions de tonnes. Cette tension sur les cours est d’autant plus avérée que la récolte en Ukraine est affichée à seulement 30.5 millions de tonnes, également par Agritel Kiev.
Les cours du colza progressaient nettement dans le sillage des autres huiles végétales, principalement du palme, et dans un contexte chartiste avec la cassure du seuil psychologique des 400 €/t.
Marché américain
Les marchés américains progressaient nettement hier, principalement en soja qui continue de bénéficier d’une forte demande à l’international et du déficit hydrique sur le Brésil.
La Chine pourrait importer lors de cette campagne un record de 100 millions de tonnes de soja, conséquence de la reconstitution de son cheptel porcin et de ses stocks.
Les fonds se montraient très actifs hier aux USA en se montrant nets acheteurs pour 14 000 lots de maïs, 16 500 lots de soja et 3 500 lots de blé.
Les export sales en blé s’affichent cette semaine à 597 100 t , en repli par rapport à la semaine passée. Les export sales en maïs restent soutenues à 2 610 800 t et à 1 530 500 t en soja.
On notera que la forte position longue détenue par les fonds peut engendrer à tout moment des corrections techniques sur prises de profit.
Marché mer Noire
Malgré que sur le papier les origines européennes soient particulièrement compétitives, ce sont les origines russes qui se trouvent une nouvelle fois plébiscitées dans le cadre du tender égyptien du GASC avec 300 000 tonnes contractualisées. Les origines ukrainiennes et roumaines s’avéraient plus chères. A l’image du mouvement haussier sur les principales places boursières mondiales, le prix du blé mer Noire efface progressivement ses pertes de la semaine passée et s’affiche en FOB Novorossisk à hauteur des 256 $/t. Le maïs ukrainien s’affiche au voisinage des 236 $/t, en base FOB Odessa.