Marché européen
Léger effritement sur les céréales hier, ce malgré la fermeté sur Chicago. On assiste à une certaine consolidation des cours après la forte hausse de ces derniers mois, le marché ayant besoin de nouveaux éléments pour reprendre une franche direction. D’un point de vue météorologique, des pluies sont attendues sur l‘hexagone pour cette fin de semaine, avant une baisse des températures projetée pour la fin de semaine prochaine.
Selon la Bourse de Buenos Aires, la production de blé en Argentine est estimée cette année à 19.8 millions de tonnes contre 19.2 estimés le mois dernier, à la faveur de récentes pluies bénéfiques. Les semis de soja débutent et seraient réalisés à hauteur de 4.6 % à ce jour et ceux de maïs à hauteur de 27.6 % selon la bourse.
Sur la scène internationale, l’Arabie Saoudite est aux achats pour 655 000 t de blé et la Jordanie a acheté 60 000 t d’orge fourragère origine Australie.
Le palme rebondit ce matin sur Kuala Lumpur. A noter le dernier jour de cotation pour le colza échéance Novembre sur Euronext.
Le dollar cède du terrain ce matin affiché à 1.1677 contre euro et 70.34 contre rouble. Le pétrole évolue peu à 82.80 usd le baril.
Marché américain
Nette progression des cours du blé sur Chicago hier, s’affichant sur les plus hauts depuis 2013.
En maïs, c’est le retard des chantiers de récolte en raison de la pluie qui soutient les cours. De plus l’envolée des cours de l’azote interroge sur les intentions de semis aux USA pour le printemps prochain.
Les export sales en blé s’affichent cette semaine à 69 300 t, ceux du maïs à 890 400 t, et ceux du soja à 1.183 million, tous les trois sur des niveaux relativement décevants.
Les fonds se montraient nets acheteurs hier pour 5 500 lots de maïs et 7 000 lots de blé. Ils étaient nets vendeurs pour 3 000 lots de soja.
Marché mer Noire
Selon le ministre de l’Agriculture russe, la production de grains cette année serait de 123 millions de tonnes, contre 127.4 affichés précédemment. La production de blé s’afficherait entre 75 et 75.5 millions de tonnes. Le ministère prévoit des semis de céréales d’hiver à hauteur de 19.5 millions d’hectares. A ce jour, les semis demeurent en retard affichés 17.6 millions d’hectares contre 18.3 l’an passé à date, en raison d’un déficit hydrique.
Idem en Ukraine où on constate un certain déficit hydrique, ce qui pourrait conduire à une baisse des emblavements d’automne par rapport aux anticipations.
Les prix sur le bassin mer Noire progressaient nettement hier, tant en maïs qu’en blé.