Marché européen
Les cours n’évoluaient quasiment pas mardi, veille de Noël, avec une activité physique réduite au stricte minimum et une demi séance sur Euronext.
Seule l’actualité sur la scène internationale affichait quelques éléments notables. Tout d’abord le Maroc devrait annoncer aujourd’hui la suppression de ses taxes à l’importation, précédemment affichées à 35 %, en blé pour le reste de la campagne, soit pour la période couvrant du 2 janvier au 30 avril 2020. Ensuite, le gouvernement argentin envisage de régionaliser ses taxes à l’exportation portées à 33 % en soja et 15 % en blé et maïs, ce afin de ne pas trop pénaliser les producteurs localisés loin des ports.
En France, ce sont toujours les grèves sur le transport ferroviaire qui pénalisent les flux de marchandises, avec pour conséquence des difficultés d’approvisionnement des usines de transformation des produits agricoles, ou encore les silos portuaires.
Sur la scène internationale, on notera également l’achat par la Corée du Sud de 66 000 t de maïs origines optionnelles.
Le colza continue de trouver du soutien dans la fermeté du palme, qui affiche des cours au plus haut depuis près de 3 ans, dans un contexte de baisse de la production, et donc des stocks.
Les cours du pétrole affichent une certaine fermeté autour des 61 usd/baril sur New York. L’euro/dollar reste stable à 1.1090
Marché américain
Cours inchangés mardi en céréales, alors que le soja s’affichait encore en légère progression, toujours dans un contexte d’espoir de voir les importations par la Chine progresser.
Les importations de soja origines USA se sont affichées à 2.56 millions de tonnes en novembre, contre quasiment zéro l’an passé à date, alors en pleine guerre commerciale.
Les fonds se montraient nets vendeurs vendredi en maïs pour 3 500 lots et nets acheteurs pour 3 000 lots de soja et 1 000 lots de blé.
Chicago n’ouvre pas de séance préliminaire ce jeudi et les cotations ne reprendront qu’à 15 h 30, heure de Paris.
Marché mer Noire
Ce sont les températures supérieures à la normale qui attirent l’attention des opérateurs sur le bassin mer Noire en ce moment. En effet, les céréales d’hiver n’entrent pas en hibernation et vont de ce fait afficher plus de sensibilité dans les semaines à venir en cas de froid intense. A l’inverse, si les températures devaient rester au dessus des normales de saison, le potentiel de rendements sur les céréales d’hiver pourrait s’afficher supérieur à ces dernières années.
A la faveur d’une bonne activité export, les cours du blé s’affichent sur le bassin mer Noire au plus haut de l’année.